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samedi 20 février 2010
Rébus
Suite à un héritage, j'ai reçu récemment quatre assiettes en faïence de Gien décorées de maximes sous forme de rébus.Il me manque malheureusement la 4e et la 6e.C'est parfois assez tiré par les cheveux mais plutôt amusant, je vous les fait donc partager et attend vos solutions !
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mardi 9 février 2010
Les veufs noirs
J'avais parlé de la série de nouvelles policières d'Isaac Asimov du Club des Veufs noirs au début de ce blog fin 2006. Plusieurs des recueils ne se trouvaient plus que d'occasion souvent à des prix assez élevé en français comme en anglais (voir la Marketplace d'Amazon).
Les éditions Omnibus viennent de sortir une intégrale de la série en français pour 28€. Le volume fait tout de même 1100 pages. Pour des nouvelles, je trouve que plusieurs petits volumes est plus adapté car c'est le genre de texte que je lis plutôt en déplacement ou en vacances.
Le style d'Asimov est très simple à lire et on peut donc préférer la version originale. Je le recommande à ceux qui voudraient se mettre à la lecture de romans en anglais. Ceci dit, cette réédition est une bonne chose et j'espère qu'elle fera découvrir les Veufs noirs à un nouveau public en France.
Il y a une nouvelle dont je voudrais lire la traduction, Nothing like murder car elle contient plusieurs jeux de mots difficile à traduire dont un qui est la solution de l'énigme. Je n'en dit pas plus ...
Outre mes versions en anglais, je m'étais aussi acheté récemment "Le club des veufs noirs" daté de 2007 dans la collection Étonnants classiques chez Flammarion, content de voir une réédition en français pour juste 4€. Je ne connaissais pas cette collection. Elle vise visiblement les enfants et collégiens avec des éléments complémentaires pas trop mal fait. Ce qui m'a déplu est d'une part la présence de notes de bas de pages pour les mots censés être compliqués car le synonyme donné est souvent mal choisis mais surtout que le livre reprenne le titre du premier volume alors qu'il n'inclus que 4 nouvelles dont une du deuxième volume. Pire, la couverture indique "Texte intégral" mais les nouvelles sont amputées du petit mot d'Asimov ("Afterword") d'une page dans lequel il raconte la source de son idée et le contexte. Ces afterwords font pour moi une bonne partie du charme de la série. C'est sans doute mieux pour des très jeunes que bien d'autres livres mais le premier volume en poche neuf ou d'occasion le remplace avantageusement.
Les éditions Omnibus viennent de sortir une intégrale de la série en français pour 28€. Le volume fait tout de même 1100 pages. Pour des nouvelles, je trouve que plusieurs petits volumes est plus adapté car c'est le genre de texte que je lis plutôt en déplacement ou en vacances.
Le style d'Asimov est très simple à lire et on peut donc préférer la version originale. Je le recommande à ceux qui voudraient se mettre à la lecture de romans en anglais. Ceci dit, cette réédition est une bonne chose et j'espère qu'elle fera découvrir les Veufs noirs à un nouveau public en France.
Il y a une nouvelle dont je voudrais lire la traduction, Nothing like murder car elle contient plusieurs jeux de mots difficile à traduire dont un qui est la solution de l'énigme. Je n'en dit pas plus ...
Outre mes versions en anglais, je m'étais aussi acheté récemment "Le club des veufs noirs" daté de 2007 dans la collection Étonnants classiques chez Flammarion, content de voir une réédition en français pour juste 4€. Je ne connaissais pas cette collection. Elle vise visiblement les enfants et collégiens avec des éléments complémentaires pas trop mal fait. Ce qui m'a déplu est d'une part la présence de notes de bas de pages pour les mots censés être compliqués car le synonyme donné est souvent mal choisis mais surtout que le livre reprenne le titre du premier volume alors qu'il n'inclus que 4 nouvelles dont une du deuxième volume. Pire, la couverture indique "Texte intégral" mais les nouvelles sont amputées du petit mot d'Asimov ("Afterword") d'une page dans lequel il raconte la source de son idée et le contexte. Ces afterwords font pour moi une bonne partie du charme de la série. C'est sans doute mieux pour des très jeunes que bien d'autres livres mais le premier volume en poche neuf ou d'occasion le remplace avantageusement.
jeudi 4 février 2010
Roméo, Matt & Juliette
Je découvre qu'il existe depuis 10 ans une comédie musicale à succès adaptée de Roméo & Juliette et qu'elle revient en France. A voir l'affiche, cela doit être très joyeux or comme le rappelle Matt Ruff dans une digression de Fool on the Hill, R&J est une tragédie !
George nodded. “The big problem with messages like that,” he told her, “is that you can make them clear as a bell, in letters ten feet high, impossible to miss, and readers still don’t get the point.Au passage, j'ai vu qu'il y a un site de rencontre nommé comme la pièce. Je doute les clients veuillent vraiment finir comme Roméo et Juliette.
Shakespeare was a kick-ass storyteller, but look what’s happened to Romeo and Juliet. Almost
everyone forgets that the play was a tragedy. Tragedy, that means Fate doesn’t like you, but nine times out of ten it’s you who makes the final screwup. These days we call a lovesick man a ‘Romeo’; you’d have to be pretty sick, though, to really want to be Romeo. He was a punk kid; in the story he kills two people in a passion and he’s directly responsible for the death of a third. In the last scene he kills himself over the loss of a woman who isn’t even dead, and then she wakes up and follows his example. The double suicide is the unforgivable part; it’s not touching, it’s dumb. They gave up hope, and that means it’s not even a love story, it’s an immaturity story.”
“Mature people despair,” Aurora suggested.
“Never completely,” George insisted. “Mature people make mistakes, they have breakdowns, they lose, but they never stop looking for the chink in the wall of Fate. The only time they suicide is to save another life; otherwise it’s just quitting. That’s a children’s escape.”
“But Romeo and Juliet loved each other so deeply—” Cathy began.
“If that were true,” said George, “they both would have come out of the tomb alive. Even Juliet’s real death wouldn’t have broken Romeo permanently.
lundi 1 février 2010
Open Luna
Alors que le programme Constellation est abandonné et que la NASA va sans doute travailler plus avec des partenaires privés indépendants tels que SpaceX, je découvre le projet Open Luna qui vise tout simplement à ramener des humains sur notre satellite naturel, la Lune.
Une première originalité est que la fondation qui gère le projet veut utiliser un fonctionnement open source, mettre toutes ses réalisations (logiciel et matériel) sous une licence de ce type et se coordonner grâce à un wiki.
L'approche est clairement gradualiste avec 5 étapes ("missions") prévues. La première est d'envoyer plusieurs rovers sur la Lune au cours d'un même lancement et de les rentabiliser à en louant le contrôle à distance. Cela me semble raisonnablement réaliste dans mesure où un rover ne coûte pas extrêmement cher à fabriquer. Il reste à régler la problème du lancement car les petits lanceurs à très faible coût type SpaceX Falcon 1 ne peuvent pas injecter en orbite lunaire, même pour de petites masses.
Le chef de projet Paul Graham, à ne pas confondre avec l'auteur/codeur/investisseur homonyme (malheureusement ?) a l'air d'avoir de l'expérience pratique mais pas vraiment dans l'industrie ce qui peut être une force ou une faiblesse. Les autres membres de l'équipe ont aussi des parcours intéressants.
On verra si le projet se réalise mais la passionnante conquète de l'espace n'est pas finie et les entreprises indépendantes auront leur mots à dire.
Au passage, j'ai découvert dans ce wiki un rapport intitulé "LEO on the Cheap, Methods for Achieving Drastic Reductions In Space Launch Costs" daté de 1994 qui à première vue doit valoir la lecture.
Sans rapport avec le projet mais sur le même thème des rovers, j'ai adoré un des derniers dessins d'xkcd Spirit :
(rappelons que l'auteur d'xkcd Randall Munroe a travaillé pour la NASA sur des robots avant de vivre de son site)
Une première originalité est que la fondation qui gère le projet veut utiliser un fonctionnement open source, mettre toutes ses réalisations (logiciel et matériel) sous une licence de ce type et se coordonner grâce à un wiki.
L'approche est clairement gradualiste avec 5 étapes ("missions") prévues. La première est d'envoyer plusieurs rovers sur la Lune au cours d'un même lancement et de les rentabiliser à en louant le contrôle à distance. Cela me semble raisonnablement réaliste dans mesure où un rover ne coûte pas extrêmement cher à fabriquer. Il reste à régler la problème du lancement car les petits lanceurs à très faible coût type SpaceX Falcon 1 ne peuvent pas injecter en orbite lunaire, même pour de petites masses.
Le chef de projet Paul Graham, à ne pas confondre avec l'auteur/codeur/investisseur homonyme (malheureusement ?) a l'air d'avoir de l'expérience pratique mais pas vraiment dans l'industrie ce qui peut être une force ou une faiblesse. Les autres membres de l'équipe ont aussi des parcours intéressants.
On verra si le projet se réalise mais la passionnante conquète de l'espace n'est pas finie et les entreprises indépendantes auront leur mots à dire.
Au passage, j'ai découvert dans ce wiki un rapport intitulé "LEO on the Cheap, Methods for Achieving Drastic Reductions In Space Launch Costs" daté de 1994 qui à première vue doit valoir la lecture.
Sans rapport avec le projet mais sur le même thème des rovers, j'ai adoré un des derniers dessins d'xkcd Spirit :
(rappelons que l'auteur d'xkcd Randall Munroe a travaillé pour la NASA sur des robots avant de vivre de son site)
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