mardi 29 juin 2010

Walter au Point-Virgule

Les chroniqueurs à vocation humoristique Guillon et Porte semblent très regrettés par les auditeurs de France Inter. C'est sans doute que ces derniers ne savent pas qu'il y a mieux, bien mieux, sur la scène humoristique francophone. Le Point Virgule, la scène de référence pour l'éclosion des humoristes francophones programme en juillet et août le jeune Belge Walter.

J'ai eu l'occasion de voir deux fois son spectacle au Théatre populair' du Reinitas et j'ai adoré.

Alors que Guillon est ponctuellement drôle et le plus souvent franchement désagréable, Walter arrive à nous faire rire pendant 55 min en moquant de notre société à travers trois thèmes très sérieux qui lui sont chers : les femmes, l'alcool, l'argent.

Contrairement à Guillon qui a une indignation très sélective, Walter n'épargne personne et ne fait jamais dans le politiquement correct.

Alors Walter sur France Inter ? Malgré la rime, on peut en douter. Allez donc plutôt le voir au Point-Virgule dans le 4e tous les dimanche, lundi et mardi des mois de juillet et août à 19h.

Comme Walter contrairement à d'autres ne fait pas dans la méchanceté gratuite, il faut payer 12€ mais cela les veux bien (Billetréduc fait 33% de réduction sur les 18€ de base).


dimanche 27 juin 2010

I'm 54

Commentaire trouvé dans un fil de Slashdot sur la place des plus de 40 ans dans l'informatique :

I'm 54 and not grey I'm bald. But the good news is I never get called away from work because of an emergency with the children, they left home long ago. I don't have to take time off for pre or post natal activities. Or to watch some 6 year-old in a school activity. I don't break a leg on "adventure" holidays and require all my co-workers to subsidise my recklessness. I don't get drunk every weekend and have "off" days every Monday. I don't spend half my working day trying to chat up my co-workers (for which they're very grateful) and I don't feel so insecure that I need to challenge every decision, or jostle for promotions - no matter how meaningless.

 Remarque de bon sens qui est plutôt juste (et valable dans tous le secteur tertiaire d'ailleurs).

samedi 15 mai 2010

101 Things I Learned in xxxx School

J'avais beaucoup aimé 101 Things I Learned in Architecture School de Matthew Frederick paru en 200 chez MIT Press et j'avais regretté qu'il n'y en ait pas d'autres du même genre.


Sur chaque double pages du livre au format italien on trouve un dessin ou un schéma à gauche et un petit texte très clair à droite.

Ce premier ouvrage a été vendu à 120 000 exemplaires -- ce qui n'est certes pas une preuve de qualité -- et traduit en 12 langues mais malheureusement pas (encore ?) en Français.

Mon vœu est quasiment exaucé puisque MIT Press a créé une collection avec quatre nouveaux titres :
  • Business School
  • Film School
  • Fashion Film
  • Culinary School
qui sortiront vers la fin de l'année. L'éditeur demande des idées pour d'autres titres.



Une joli présentation et un prix très raisonnable (les nouveaux ont un peu plus de pages 212 au lieu de 128 et sont un peu plus cher).

lundi 3 mai 2010

Cobalt Aircraft (2)

J'avais déjà parlé de Cobalt Aircraft, il y a plusieurs années ici. BFM redonnait la parole au fondateur ce matin dans le cadre d'un programme de présentation de leur PME par des entrepreneurs cherchant des investisseurs, en particulier ceux voulant réduire leur ISF grâce à la loi TEPA.

Cobalt a maintenant un prototype qui devrait bientôt voler. Les dates présentes sur le site montrent un certain retard (par exemple, le premier vol à l'été 2009 dans la FAQ) mais le temps de développement reste bon pour un projet partant sans se baser sur un modèle existant.

En écoutant les quelques minutes de présentation ce matin, je pensais à SpaceX. Aucun de ces deux projets très ambitieux n'a encore complétement abouti mais ils sont bien avancés alors qu'ils ne partaient de rien. Plus précisément, il est probable que la rapidité de développement et les performances au moins prometteuses viennent de ce départ en "page blanche" aussi bien pour l'organisation que pour les choix techniques. Des ingénieurs expérimentés peuvent alors mettre en œuvres leurs idées sans le poids de l'historique qui est souvent énorme dans l'aéronautique et le spatial. Ceci dit, on ne fait pas un long courrier ou un lanceur lourd avec une petite équipe motivée sans bureaucratie.

Il y tout de même des limites à l'analogie avec SpaceX car cette dernière dépend d'un client institutionnel -- la NASA --, a commencé avec la fortune d'Elon Musk venant de PayPal et a fortement grossie -- ce que l'on peut souhaiter à Cobalt.

Cobalt

samedi 10 avril 2010

Jaime Escalante, R.I.P.

Jaime Escalante, the math teacher portrayed in the hit '80s movie Stand and Deliver, has died of cancer at age 79. Escalante is legendary for creating the advanced math 'pipeline' program at Garfield High in East Los Angeles in the '70s and '80s, an area populated mostly by poorer Hispanic families. Escalante's students eventually outpaced even richer schools in advanced placement tests for calculus. Escalante refused to accept excuses from his students or community about why they couldn't succeed, and demanded a standard of excellence from them, defying the notion that poor Hispanic kids just weren't capable of advanced work. While Escalante became a celebrity because of the hit movie about his efforts, jealousy from other teachers ... as well as red tape from teacher's unions and the public school bureaucracy, resulted in Escalante and his hand-picked teachers leaving Garfield. Since his departure, Garfield has never replicated Escalante's success with math students, and Reason Magazine reported on the shameful way in which others tore down what Escalante and his teachers worked so hard to build.
Source

Je ne connaissais ni cette personne ni le film qui l'a rendu célèbre Stand and Deliver (Envers et contre Tous) dans lequel il était interprété par Edward James Olmos (l'amiral Adama dans BSG).

La lecture de sa notice sur WP et de l'article de Reason montre comment un prof exceptionnel peut aider des élèves considérés comme irrécupérables. C'est triste de voir la réaction qu'ont eu les autres enseignants et l'administration de l'époque.

Qu'est-ce qu'un État ?

Dans le numéro de The Economist de cette semaine, on trouve un article très intéressant sur la difficulté à définir ce qui est un État. L'auteur balaye les critères possibles en donnant à chaque fois un contre-exemple.

Parmi les exemples marquants et/ou amusants, il a y :
  • L'Ordre de Malte est souverain dans ses deux bâtiments à Rome et émets des passeports,
  • Taiwan reconnu -- par complaisance -- uniquement par 23 pays principalement des petites iles a son extension internet .tw, un préfixe téléphonique et la reconnaissance par la FIFA alors que le Kosovo diplomatiquement mieux reconnu n'a aucun des trois. La richesse relative n'y est sans doute pas pour rien.
  • Le Somaliland a une monnaie et délivre des passeports biométriques mais l'Union Postale Universelle -- dont je découvre l'exisence -- ne le reconnais pas et seul les compagnies comme DHL y acheminent le courrier international. Par ailleurs, ce pays est un contre-exemple à la définition de Max Weber de l'État comme "monopole de l'usage légime de la violence".
  • Enfin, on apprend que commencera à Malte le mois prochain un tournoi de football des équipe non reconnue par la FIFA.
En essayant de vérifier le dernier point -- qui est surprenant car Malte est reconnu par le FIFA -- j'ai découvert l'existence de multiples tournois de ce type. Le tournoi évoqué est la VIVA Word Cup gagnée l'année dernière par la Padanie -- normal il sont italiens ... -- et organisée en 2010 à Gozo ("Ile de Calypso") dans l'archipel maltais.

Si vous trouvez le nom de la VIVA World Cup marrant, découvrez la FIFI Wild Cup !

lundi 22 mars 2010

Propagande : une couche de plus

Depuis quelque temps, on voit dans le métro parisien et sans doute ailleurs des affiches montrant un homme et une femme et demandant si leur travail vaut la même chose.

Passons sur le fait que l'affiche montre deux personnes en gros plan comme s'il fallait comparer la valeur du travail de ces deux individus ce à quoi on peut répondre qu'il est très probable que ces deux individus n'ont pas la même productivité.

Ce qui m'intéresse ici n'est pas en soit le thème de la campagne (tant mieux pour les patrons qui emploient des femmes aussi productives que les hommes pour moins cher et étrange que tous les employeurs assoiffés de profits ne fasse pas de même.)

Le point important à mon avis est que -- même si cela est relativement discret -- cette campagne est organisée et financée par la Commission Européenne comme l'indique le drapeau et surtout le site ec.europa.eu.

Après les messages sanitaires ou "sociaux" de tous genres matraqués par les municipalités, les départements, les régions et surtout l'État, voici l'échelon d'au dessus qui s'y met (à ma connaissance, c'est la première campagne de la CE de cette ampleur).

Pour l'anecdote, on peut consulter la version britannique page 35 du dernier numéro de The Economist.

samedi 20 février 2010

Rébus

Suite à un héritage, j'ai reçu récemment quatre assiettes en faïence de Gien décorées de maximes sous forme de rébus.Il me manque malheureusement la 4e et la 6e.C'est parfois assez tiré par les cheveux mais plutôt amusant, je vous les fait donc partager et attend vos solutions !




(cliquer si besoin sur les images pour en avoir une meilleure vue)

mardi 9 février 2010

Les veufs noirs

J'avais parlé de la série de nouvelles policières d'Isaac Asimov du Club des Veufs noirs au début de ce blog fin 2006. Plusieurs des recueils ne se trouvaient plus que d'occasion souvent à des prix assez élevé en français  comme en anglais (voir la Marketplace d'Amazon).

Les éditions Omnibus viennent de sortir une intégrale de la série en français pour 28€. Le volume fait tout de même 1100 pages. Pour des nouvelles, je trouve que plusieurs petits volumes est plus adapté car c'est le genre de texte que je lis plutôt en déplacement ou en vacances.





Le style d'Asimov est très simple à lire et on peut donc préférer la version originale. Je le recommande à ceux qui voudraient se mettre à la lecture de romans en anglais. Ceci dit, cette réédition est une bonne chose et j'espère qu'elle fera découvrir les Veufs noirs à un nouveau public en France.

Il y a une nouvelle dont je voudrais lire la traduction, Nothing like murder car elle contient plusieurs jeux de mots difficile à traduire dont un qui est la solution de l'énigme. Je n'en dit pas plus ...

Outre mes versions en anglais, je m'étais aussi acheté récemment "Le club des veufs noirs" daté de 2007 dans la collection Étonnants classiques chez Flammarion, content de voir une réédition en français pour juste 4€. Je ne connaissais pas cette collection. Elle vise visiblement les enfants et collégiens avec des éléments complémentaires pas trop mal fait. Ce qui m'a déplu est d'une part la présence de notes de bas de pages pour les mots censés être compliqués car le synonyme donné est souvent mal choisis mais surtout que le livre reprenne le titre du premier volume alors qu'il n'inclus que 4 nouvelles dont une du deuxième volume. Pire, la couverture indique "Texte intégral" mais les nouvelles sont amputées du petit mot d'Asimov ("Afterword") d'une page dans lequel il raconte la source de son idée et le contexte. Ces afterwords font pour moi une bonne partie du charme de la série. C'est sans doute mieux pour des très jeunes que bien d'autres livres mais le premier volume en poche neuf ou d'occasion le remplace avantageusement.

jeudi 4 février 2010

Roméo, Matt & Juliette

Je découvre qu'il existe depuis 10 ans une comédie musicale à succès adaptée de Roméo & Juliette et qu'elle revient en France. A voir l'affiche, cela doit être très joyeux or comme le rappelle Matt Ruff dans une digression de Fool on the Hill, R&J est une tragédie !
George nodded. “The big problem with messages like that,” he told her, “is that you can make them clear as a bell, in letters ten feet high, impossible to miss, and readers still don’t get the point.
Shakespeare was a kick-ass storyteller, but look what’s happened to Romeo and Juliet. Almost
everyone forgets that the play was a tragedy. Tragedy, that means Fate doesn’t like you, but nine times out of ten it’s you who makes the final screwup. These days we call a lovesick man a ‘Romeo’; you’d have to be pretty sick, though, to really want to be Romeo. He was a punk kid; in the story he kills two people in a passion and he’s directly responsible for the death of a third. In the last scene he kills himself over the loss of a woman who isn’t even dead, and then she wakes up and follows his example. The double suicide is the unforgivable part; it’s not touching, it’s dumb. They gave up hope, and that means it’s not even a love story, it’s an immaturity story.”
“Mature people despair,” Aurora suggested.
“Never completely,” George insisted. “Mature people make mistakes, they have breakdowns, they lose, but they never stop looking for the chink in the wall of Fate. The only time they suicide is to save another life; otherwise it’s just quitting. That’s a children’s escape.”
“But Romeo and Juliet loved each other so deeply—” Cathy began.
“If that were true,” said George, “they both would have come out of the tomb alive. Even Juliet’s real death wouldn’t have broken Romeo permanently.
Au passage, j'ai vu qu'il y a un site de rencontre nommé comme la pièce. Je doute les clients veuillent vraiment finir comme Roméo et Juliette.

lundi 1 février 2010

Open Luna

Alors que le programme Constellation est abandonné et que la NASA va sans doute travailler plus avec des partenaires privés indépendants tels que SpaceX, je découvre le projet Open Luna qui vise tout simplement à ramener des humains sur notre satellite naturel, la Lune.

Une première originalité est que la fondation qui gère le projet veut utiliser un fonctionnement open source, mettre toutes ses réalisations (logiciel et matériel) sous une licence de ce type et se coordonner grâce à un wiki.

L'approche est clairement gradualiste avec 5 étapes ("missions") prévues. La première est d'envoyer plusieurs rovers sur la Lune au cours d'un même lancement et de les rentabiliser à en louant le contrôle à distance. Cela me semble raisonnablement réaliste dans mesure où un rover ne coûte pas extrêmement cher à fabriquer. Il reste à régler la problème du lancement car les petits lanceurs à très faible coût type SpaceX Falcon 1 ne peuvent pas injecter en orbite lunaire, même pour de petites masses.

Le chef de projet Paul Graham, à ne pas confondre avec l'auteur/codeur/investisseur homonyme (malheureusement ?) a l'air d'avoir de l'expérience pratique mais pas vraiment dans l'industrie ce qui peut être une force ou une faiblesse. Les autres membres de l'équipe ont aussi des parcours intéressants.

On verra si le projet se réalise mais la passionnante conquète de l'espace n'est pas finie et les entreprises indépendantes auront leur mots à dire.

Au passage, j'ai découvert dans ce wiki un rapport intitulé "LEO on the Cheap, Methods for Achieving Drastic Reductions In Space Launch Costs" daté de 1994 qui à première vue doit valoir la lecture.

Sans rapport avec le projet mais sur le même thème des rovers, j'ai adoré un des derniers dessins d'xkcd Spirit :


(rappelons que l'auteur d'xkcd Randall Munroe a travaillé pour la NASA sur des robots avant de vivre de son site)

samedi 30 janvier 2010

Le Poinçonneur des Lilas

En réécoutant Le Poinçonneur des Lilas de Gainsbourg, je suis assez frappé pour les paroles. Mon souvenir se limitait au refrain, un air joyeux et quelques mots ("Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous"). Si l'on fait abstraction de cet aspect joyeux et du rythme, on entend un texte tragique sur la difficulté de ces métiers répétitifs et sans contact humain au point de faire penser le narrateur au suicide.

Dans la cas du poinçonneur, il a été remplacé par les portails dans les gares et la plupart de ces métiers disparaissent grâce à l'automatisation et, du moins, concernent bien moins de travailleurs et se diversifient. Actuellement, par exemple, les caisses automatiques commencent à arriver dans les supermarchés et les "métiers d'aide à la personne" se développent.

Cela semble difficile à accepter pour beaucoup -- y compris moi parfois -- mais le drame n'est pas la disparition de ces métiers mais le non-remplacement par d'autres métiers. Ces nouveaux métiers apparaissent et continueront à le faire. Le simple fait qu'ils ne soient pas automatisables simplement montre que l'activité est plus intéressante pour le travailleur est plus grand même s'il n'est pas forcément énorme.

Que ceux qui regrettent -- pour les autres -- ces métiers répétitifs réécoutent ce morceau de Gainsbourg sur son premier album.

samedi 16 janvier 2010

Retour sur l'affaire Wikibéral-Chatel

Il y a quelques jours, je parlais du "piratage" de Wikibéral par le ministe Luc Chatel. Mon ton était volontairement provocateur comme celui de Lexington et d'autres (tel h16).


L'information de Lexington a été reprise dans la presse dite sérieuse le plus souvent en minimisant -- peut-être à juste titre -- l'affaire. Sur le fond, bien sûr, l'affaire n'est pas très grave, le texte repris est assez court et a été un peu remanié quant à la forme.

Quelques remarques en vrac :

La première chose que l'on voit est qu'un billet de qualité journalistique (oui, c'est un compliment malgré tout) qui donne les informations nécessaires (ici la comparaison entre les deux textes) peut être pris au sérieux par les journalistes accrédités.

Cela nous montre aussi que Wikibéral est une des références francophones sur le sujet du Chèque éducation -- comme sur d'autres sujets notamment des biographies.

Même si l'impact est passager, de nombreux lecteurs ont été exposés au nom voire au concept de Chèque éducation. Une petite fraction s'y intéressera peut-être plus.

Si le gouvernement se fait attaquer ainsi à chaque erreur même minime sur le Droit d'auteur, c'est en raison de son dogmatisme sur la question. Qu'ils ne se plaignent donc pas.

Il est évident que ce n'est pas Luc Chatel qui a pris son PC, fait un copier-coller et modifié un peu le texte. Et alors ? Il est le responsable hiérarchique et ne devrait pas rejeter la faute sur le fonctionnaire coupable mais présenter ses excuses (on ne lui demande pas de démissionner tout de même).

Enfin, il est particulièrement inélégant de piller -- comme ils disent eux-même -- un site précisément pour défendre un point de vue opposé (si on peut appeler cela une défense) et c'est peut-être le plus choquant dans l'histoire.

dimanche 10 janvier 2010

Chatel pirate Wikibéral !

Le gouvernement actuel a beaucoup de problèmes avec le droit. Cet article de Numérama liste "les copiers / collers d'articles sur le blog de Frédéric Lefebvre, ce dernier essayant alors de se justifier en invoquant le droit à la revue de presse, puis la mise en ligne sur son compte Dailymotion le débat animé par Frédéric Taddéi sur "Faut-il contrôler Internet ?". Plus récemment, c'est l'affaire du Lip Dub de l'UMP qui a montré une nouvelle fois l'incongruité des droits d'auteur, affaire qui n'est pas sans rappeler le piratage d'une musique de MGMT (l'UMP proposant alors un euro symbolique en compensation pour être finalement condamné à 30 000 euros de dommages et intérêts)."

On peut en ajouter un nouveau avec l'utilisation abusive d'un article de Wikibéral sur le Chèque éducation.Pour plus de détails, se reporter au billet de Lexingtion.